Voila, c’est fini
Publié le 11 septembre 2008 par Chondre
Après avoir passé écrits, oraux, et rendu une quantité non négligeable de devoirs, j’ai enfin présenté le mémoire de mon master. Je ne suis donc officiellement plus étudiant depuis quelques heures. Le petit groupe d’amis que nous avions formé pour l’occasion a eu un sacré coup de spleen après nos soutenances respectives. Même si l’année passée avait été éprouvante, si nous avions pris dix kilos, si notre visage était marouflé d’acné et nos artères pourries suite au stress, nous avions tous un pincement au coeur à l’idée de ne plus nous retrouver deux jours par semaine, a jouer les élèves attardés et à partir dans des fou-rires sans fin.
La soutenance n’a pas été de tout repos. Bonum m’avait envoyé la veille au pays de Fabounet pour faire une présentation et participer à une réunion. Ayant péché par excès de gourmandise et décidé d’augmenter de façon statistiquement significative mon stock de Coca-Cola Light à la cerise, j’ai enregistré mon sac à dos gorgé de canettes au retour. Ce qui devait arriver arriva. Air France a perdu mon sac qui contenait l’adaptateur secteur de mon Mac et sa batterie à sec, mais également ma boite de médicament magique qui me permet de faire mes présentations orales les doigts dans le nez. Autre problème un peu plus problématiquement problématique: Les diapositives de ma présentation de Master étaient coincées dans mon mac sans aucune sauvegarde et donc sans aucune possibilité de les récupérer. Après avoir poireauté deux heures au comptoir Air-France, mon sac a finalement été repéré à Londres.
La représentante de notre compagnie aérienne nationale m’a alors gentiment proposé une vingtaine d’euros pour revenir le chercher le lendemain matin à l’aéroport (soit à peine le prix d’un aller-retour en RER) ou me le faire directement livrer à la maison en fin de journée. Cela tombait vraiment bien, je n’avais rien à faire et je mouillais ma culotte en pilou pilou à l’idée de passer la matinée dans les environs de Rungis. La seule option envisageable était donc de serrer les fesses, respirer un bon coup et me dire que m’énerver ne servait à rien. Je suis rentré la queue entre les jambes à la maison, me suis couché avec les poules et surtout me suis réveillé de très bonne heure pour refaire un jeu de diapositives à présenter pour ma soutenance quelques heures plus tard, la tête dans le cul.
La série noire à naturellement continué. J’ai perdu la pédale gauche de mon vélo flambant neuf en me rendant au travail. J’avais un bus collé au cul et j’ai failli être transformé en kebab en perdant le contrôle de ma bicyclette. Le crétin de responsable de la boutique BHV cycle m’a affirmé que je déconnais. Il était pour lui impossible qu’une pédale se détache du vélo puisqu’elle était vissée dans le sens inverse du sens du pédalage.
Il va comprendre qu’il est bien possible qu’elle se décroche lorsqu’il va la recevoir en pleine tronche demain matin.