C’est reparti. Une énième palpitante campagne électorale. Que dis-je, jubilatoire.
En fait… pas du tout.
Ceux et celles qui lisaient mon ancien blogue doivent se demander où est passée ma vision grinçante de l’actualité politique. La vérité, c’est que la dernière année politique a été déprimante. Assommante. Rien de nouveau sous le soleil. Mêmes illusions ressassées pour rien, mêmes chefs qui ne font pas le poids, mêmes rengaines accusatrices, même matraquage publicitaire sans saveur, mêmes platitudes archimâchées.
D’hyperpolitisée que j’étais, je suis passée à cynique obligée. La seule chose qui ne change pas, c’est mon animosité envers des affiches électorales. J’ai souvent évoqué ma dent contre les pancartes électorales sur mon ancien blogue. Je persiste et signe: quel gaspillage. Il s’agit carrément de pollution visuelle. D’agression optique. Et je me questionne toujours sur la véritable portée de ces affiches. À mes yeux, cette publicité est d’une inutilité manifeste.
Madame-tout-le-monde votera-t-elle à tout prix pour le candidat à la dentition la plus blanche ou dont la cravate s’harmonise le mieux à son délicat teint de porcelaine? Le représentant qui a été mal photographié et qui semble accompagné de ses trois mentons rebutera-t-il vraiment l’électeur qui comptait opter pour son parti? Rien n’est moins certain.
Je rêve d’une élection exempte de toute cette cochonnerie visuelle…