Me ferais-tu cette faveur
Nuit, de faire de moi une ombre
Qui se glisserait endormie
Tout à côté de son cœur sombre
Me laisserais-tu toucher ses yeux
Effleurer le rideau de ses cils
De ma bouche tendre le fil
Et allumer une bougie
Me confierais-tu sous le vent
Un baiser immatériel
Qui murmurerait attends
Juste au creux de son oreille
Me ferais-tu cette faveur
Nuit, d’ouvrir en grand les fenêtres
Et faire passer la chaleur
Lorsque j’écris le mot peut-être