Un jour de pluie au Sahara
Publié le 16 septembre 2008 par Gilles Poirier
Comment ca va ? Comme un lundi matin! Il y a des matins ou pas grand chose ne semble aller correctement, surtout quand c’est un lundi matin, bon c’est vrai que pour moi ici, c’est tous les jours lundi. Ca commence par un des deux 4x4 qui nous sont alloués qui refuse de démarrer à cause d’un problème de batterie. Le mécanicien a beau la recharger tous les deux jours, elle ne prend plus la charge, mais avant de faire rentrer dans la tête du mécanicien qu’il doit changer la batterie purement et simplement, il y aura peut être une chance de voir un jour de pluie au Sahara. On doit donc chaque matin pousser la voiture avec l’autre véhicule. Ca continue avec un collègue qui s’est levé du mauvais pied et qui le fait sentir aux autres. Puis après être passé au bureau comme chaque matin pour essayer de vérifier ses mails la connexion internet refuse de fonctionner. On reprend le beau véhicule 4x4 dont la batterie fonctionne mais qui n’a plus de climatiseur (depuis un bout de temps apparemment) et qui a le siège du conducteur à moitié bouffé par je ne sais quel rongeur ou dromadaire qui est passé par là, il faut dire que les dromadaires sont assez amateurs de papiers, cartons, mousses et de n’importe quoi qui traine en général. Je n’ai pas fais dix mètres que je crève un pneu et il faut donc appeler le mécanicien pour qu’il change la roue. Je lui redis à cette occasion que l’autre véhicule a une batterie à changer au cas où il n’aurait pas compris, mais je ne pense pas que l’information ait réussi à atteindre son but et après l’avoir remercié du dérangement, me voici enfin, fin prêt pour me rendre sur le site de Gassi distant de 15-20km, passer une matinée tranquille là bas et revenir vers midi pour manger mon habituel sandwich du midi (un pain rond avec dedans de l’omelette, du thon, du fromage, une feuille de salade, deux tranches de tomate, une tranche d’oignon et un peu d’harissa) accompagné ramadan oblige de pâtisseries algériennes prises le soir et d’une banane, tous les midis c’est pareil.