Nouzouh 2, la suite mais en mieux!

Publié le 18 septembre 2008 par Kiffegrave @kiffegrave

Nous sommes toujours le Nazeh de quelqu’un! Que l’on soit un tunisien du sud qui monte à la capitale Tunis, un Karouy qui arrive chez un sahly,…

Les mêmes stéréotypes sont repris et adaptés au lieu ou on arrive. Un Jendouby qui arrive à Tunis et voilà que tout le monde s’exclame « Habit mel Jbel! » Le tunisois qui va à jendouba et on lui sert « Chnoua Baba, il bled 3ala dhemtek? Makch fi Tounes! ».

Enfin tout le monde à droit à son petit coup de poignard dès son arrivée et mis malgré lui dans une case bien carré : « El Gabsy wakkel el kleb, Il Sfaxy Karnita, … ». Personne n’en sort indemne.

Le plus grave est que le tunisien ne s’arrête pas aux mots mais passe à l’action. Prenez n’importe qu’elle administration. Le premier responsable n’embauche que « Wled Bledou » parce que « El Akraboona Awla Bel Ma3roufi » même s’il habitent à  400km de là.

On est assez tordu pour aussi créer des clivages dans le même gouvernorat: Vous avez « Jme3et Mutu », Jme3et Gammarth Hill », « Ouled El Menzah »,… « Jme3et El Banlieu Nord », … Et au seins même de ces minies ethnies pré-fabriquées vous avez des sous groupes.

C’est la devise « Diviser pour Régner » qui gagne finalement la partie. Mais qui a le plus à y gagner?

Ne sommes-nous pas supposés être unis contre la mondialisation? Unis contre le propagande sioniste? Unis contre,… Non même ça on est pas capable de le faire.

Je ne donne pas de leçon de moral, je commente simplement ce que je voix! Et ce qui ne me plais pas!

Même lorsque nous discutons un sujet, parfois le niveau s’abaisse au point qu’on se demande s’il s’agit de personnes civilisées ou d’animaux. Au lieu de dire par exemple « Je ne suis pas d’accord avec ce que tu écris » on préfère attaquer la personne « Makhyeb ouejhek, tawa hédhy ktiba, tawa inty rajel,… ». Il n’y a pas de débat. Et je ne parle même pas de ceux qui s’arrête aux détails: « Il manque un e, ton texte est mal écrit. Ton français laisse à désirer,… » et autre banalité.

Personnellement, j’invite tout le monde à débattre même avec ceux que vous haissez, que vous méprisez,… ce n’est que ainsi qu’on sera plus fort et qu’on en sortira grandit.