Magazine Journal intime

propos ascétiques XCIII

Publié le 19 septembre 2008 par Moinillon
Diadoque Pour ceux qui commencent à s'éprendre de la piété, le chemin de la vertu apparaît très rude et pénible, non qu'il le soit en réalité, mais parce que la nature humaine, dès le sein maternel, se trouve en affinité avec les plaisirs. Mais à ceux qui ont réussi à dépasser le milieu du chemin, il se montre agréable et facile. En effet, si la pratique du bien soumet les tendances mauvaises à la discipline de la vertu, elles disparaissent en même temps que le souvenir des plaisirs irrationnels.

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