A la lecture de certains blogs, les auteurs m’évoquent parfois un homme ou une femme aux pratiques onanistes. Un besoin d’exhibition chez eux se fait rapidement sentir pour augmenter la puissance de l’orgasme frugal, mais « le faire » en public serait impensable. Alors que devant la vitre sans tain d’un grand immeuble, ou sur le plat d’une falaise face à la mer où les bateaux semblent trop loin, alors là oui, l’excitation pourrait être la même.
Aussi j’entends chaque fois qu’ils postent leurs articles devant un public d’invisibles comme le bruit d’un ressac, et je fronce les narines car il est toujours suivi d’un relent d’iode : parfois la mer empeste, et moi je n’aime pas la mer…