Marre. Trop c’est trop. Il arrive dans la vie que l’on fasse des overdoses de toutes sortes. Ben voilà : après quelque chose comme 15 ans de bons et loyaux services j’ai
récemment raccroché les cyber-gants. Définitivement, provisoirement, je n’en sais rien. Toujours est-il que j’éprouve un impérieux besoin de prendre de la distance vis à vis de l’univers
électro…Et les faits sont là : la moindre boucle minimale me colle des boutons. J’ai des nausées lorsque j’entends de la trance (déjà globalement je n’aimais pas beaucoup ça, mais là ça
dépasse l’entendement !). Les derniers trucs soit-disant « gééééééniaux » qu’on m’a conseillés m’ont fait bailler (il y a des fans de dubstep qui traînent sur ce blog…Va falloir
m’expliquer les copains ! ) Mes vieux potes ravers ne me reconnaissent plus : j’ai arrêté d’acheter la presse spécialisée, de traîner sur les sites et forums où j’étais connu comme le
loup blanc. On ne m’a pas vu dans une soirée depuis si longtemps que dans le milieu on parle de moi à l’imparfait. J’ai même oublié à quoi pouvait bien ressembler une pilule d’ecstasy, et je n’ai
aucune idée de ce qui sort en ce moment, de ce que peut être la dernière mouvance révolutionnaire comme on nous en pond une tous les 15 jours depuis 20 ans…Aucune idée, et je m’en tamponne, mais
alors vous n’imaginez pas. Seules, à petite doses encore, la techno de Detroit et la house la plus groovy trouvent parfois grâce à mes oreilles. Les valeurs sûres, Carl Craig, UR, Joe Claussel,
Larry Heard…Tiens, tous des blacks, heureux hasard ! ...La suite du texte,
des dessins, de la zik,un clip en cliquant
ICI...