Mes Wallonies

Publié le 22 septembre 2008 par Anaïs Valente

Tout namurois qui se respecte le sait (sauf si l'alcool a provoqué en lui une amnésie irréversible) : ce WE c'était les fêtes de Wallonie.

Ce WE fut pour moi caractérisé par des nuits courtes : 3 heures vendredi, 4 samedi.

Mais ne vous bercez pas d'illusions.  Je ne vais pas vous raconter des nuits d'éthylisme et de débauche.  Que nenni.

C'est juste que j'ai chopé une crève infernale, qui m'a bouché les deux narines durant la nuit, m'empêchant totalement de dormir.

Vous comprendrez donc que mes fêtes de Wallonie furent très modérées.  Très très modérées.

Récit.

Vendredi.  17h30, j'émerge d'une petite sieste consécutive à un test de profession pour le journal la Meuse Namur (nan je ne vous dirai rien, surprise).  Paaaaaaaas bien.  Je dois repartir en ville, histoire de tester la profession de vendeur de peket, circonstances obligent.  Pas envie.  Paaaas bien.  Je tremble. J'ai froid.  J'ai chaud.  Mais je me botte l'arrière-train et je pars bosser.  Je trouve une petite échoppe super sympa sur laquelle bosse un petit couple encore plus sympa et je passe un moment... hyper sympa.  J'en oublierais presque que je suis malade.  Effet du peket spéculoos, sans aucun doute.  A 21 heures, j'ai bouclé mon article, Mostek me rejoint.  Je lui vole quelques bouchées de tartiflette, j'ai faim.  Merci Mostek, un régal.  Petite promenade dans les rues.  Un peket au vrai jus de fraises (on le trouve rue du Pont, je vous le conseille, à damner un saint).  Chuis très fatiguée, et de plus en plus malade.  Je veux mon lit.  Découverte de stand de pêche aux canards.  Ça me tente mais je résiste.  Je résiste aussi aux jeux à pince, malgré les Hello Kitty qui me font de l'œil.  Finalement, je n'aime plus trop les fêtes de Wallonie et la foule en délire alcoolisée qui s'y trouve.  Ce que j'aime dans les fêtes : tartiflette, peket jus de fraises et pêche aux canards.

Samedi.  8h30.  Direction la pharmacie pour acheter des gouttes, du sirop, des pastilles pour la gorge et précommander un cercueil.  En chemin, je geins comme une petite vieille.  Paaas bien.  Je pars ensuite pour un autre article pour la Meuse.  Ce WE est placé sous le signe des articles « professions », comme je les appelle.  J'adore ça.  Mais ce matin, j'adore encore plus mon lit douillet que j'ai dû quitter.  Midi, retour au bercail.  Grosse sieste.  19 h, départ pour retrouver des copines en ville.  Pas envie.  Paaaas bien.  De moins en moins bien, en fait.  Une fois sur place, je me demande ce que je suis venue faire dans cette galère, trop de bruit, trop chaud, trop fatiguée.  Une petite sangria me ferait-elle du bien ?  Bon je tente.  Ça passe ou ça casse.  J'avale ensuite une avisance succulente.  Puis j'offre une chtite tournée de peket sur le stand oùsque j'ai fait mon reportage la veille.  Nous dégustons ensuite un peket jus de fraise.  Je me sens mieux.  Vive l'alcool.  C'est l'heure du feu d'artifice.  Superbe.  Magnifique.  Enfin, j'imagine.  Passque nous n'avons pas été assez rapides, donc le passage vers Jambes est bouché.  De Jambes, ça aurait pu être vraiment magnifique.  De Namur, ça l'est déjà.  Dommage qu'ils aient mis un arbre et un lampadaire devant le feu, ça gâche un peu le plaisir.  22h30, j'en peux plus.  Je rentre faire dodo.

Dimanche.  Dodo toute la journée, œil vitreux, cheveux gras.

J'ai vraiment plus de santé.  Et plus l'âge de ces festivités.  Dire qu'il fut un temps où j'y trainais le vendredi de 16 h à 1 h du mat, le samedi de 10 h à 4 heures du mat au plus tôt et le dimanche toute la journée.  C'était au temps où Anaïs anaïssait... comme aurait dit Brel.  Mon jeune temps qu'est mort et qui ne reviendra pas.  Et je ne le regrette pas.  Enfin pas trop, juste aujourd'hui, passque chuis toujours pas bien du tout du tout.

Et vous, vos fêtes ?

Tout namurois qui se respecte le sait (sauf si l'alcool a provoqué en lui une amnésie irréversible) : ce WE c'était les fêtes de Wallonie.

Ce WE fut pour moi caractérisé par des nuits courtes : 3 heures vendredi, 4 samedi.

Mais ne vous bercez pas d'illusions.  Je ne vais pas vous raconter des nuits d'éthylisme et de débauche.  Que nenni.

C'est juste que j'ai chopé une crève infernale, qui m'a bouché les deux narines durant la nuit, m'empêchant totalement de dormir.

Vous comprendrez donc que mes fêtes de Wallonie furent très modérées.  Très très modérées.

Récit.

Vendredi.  17h30, j'émerge d'une petite sieste consécutive à un test de profession pour le journal la Meuse Namur (nan je ne vous dirai rien, surprise).  Paaaaaaaas bien.  Je dois repartir en ville, histoire de tester la profession de vendeur de peket, circonstances obligent.  Pas envie.  Paaaas bien.  Je tremble. J'ai froid.  J'ai chaud.  Mais je me botte l'arrière-train et je pars bosser.  Je trouve une petite échoppe super sympa sur laquelle bosse un petit couple encore plus sympa et je passe un moment... hyper sympa.  J'en oublierais presque que je suis malade.  Effet du peket spéculoos, sans aucun doute.  A 21 heures, j'ai bouclé mon article, Mostek me rejoint.  Je lui vole quelques bouchées de tartiflette, j'ai faim.  Merci Mostek, un régal.  Petite promenade dans les rues.  Un peket au vrai jus de fraises (on le trouve rue du Pont, je vous le conseille, à damner un saint).  Chuis très fatiguée, et de plus en plus malade.  Je veux mon lit.  Découverte de stand de pêche aux canards.  Ça me tente mais je résiste.  Je résiste aussi aux jeux à pince, malgré les Hello Kitty qui me font de l'œil.  Finalement, je n'aime plus trop les fêtes de Wallonie et la foule en délire alcoolisée qui s'y trouve.  Ce que j'aime dans les fêtes : tartiflette, peket jus de fraises et pêche aux canards.

Samedi.  8h30.  Direction la pharmacie pour acheter des gouttes, du sirop, des pastilles pour la gorge et précommander un cercueil.  En chemin, je geins comme une petite vieille.  Paaas bien.  Je pars ensuite pour un autre article pour la Meuse.  Ce WE est placé sous le signe des articles « professions », comme je les appelle.  J'adore ça.  Mais ce matin, j'adore encore plus mon lit douillet que j'ai dû quitter.  Midi, retour au bercail.  Grosse sieste.  19 h, départ pour retrouver des copines en ville.  Pas envie.  Paaaas bien.  De moins en moins bien, en fait.  Une fois sur place, je me demande ce que je suis venue faire dans cette galère, trop de bruit, trop chaud, trop fatiguée.  Une petite sangria me ferait-elle du bien ?  Bon je tente.  Ça passe ou ça casse.  J'avale ensuite une avisance succulente.  Puis j'offre une chtite tournée de peket sur le stand oùsque j'ai fait mon reportage la veille.  Nous dégustons ensuite un peket jus de fraise.  Je me sens mieux.  Vive l'alcool.  C'est l'heure du feu d'artifice.  Superbe.  Magnifique.  Enfin, j'imagine.  Passque nous n'avons pas été assez rapides, donc le passage vers Jambes est bouché.  De Jambes, ça aurait pu être vraiment magnifique.  De Namur, ça l'est déjà.  Dommage qu'ils aient mis un arbre et un lampadaire devant le feu, ça gâche un peu le plaisir.  22h30, j'en peux plus.  Je rentre faire dodo.

Dimanche.  Dodo toute la journée, œil vitreux, cheveux gras.

J'ai vraiment plus de santé.  Et plus l'âge de ces festivités.  Dire qu'il fut un temps où j'y trainais le vendredi de 16 h à 1 h du mat, le samedi de 10 h à 4 heures du mat au plus tôt et le dimanche toute la journée.  C'était au temps où Anaïs anaïssait... comme aurait dit Brel.  Mon jeune temps qu'est mort et qui ne reviendra pas.  Et je ne le regrette pas.  Enfin pas trop, juste aujourd'hui, passque chuis toujours pas bien du tout du tout.

Et vous, vos fêtes ?