je t’aime ô Ville solitaire, bien mal-aimée des autres, bruyonnante, taquine, sudoriférante : et vous visages, gens, personnes … oh pardon ! poussez pas, mais vous savez bien, hein les voyageurs, vous les connaissez parfaitement : pas de regard à en attendre, pas un geste, juste la noisette de leurs yeux qui jouent aux billes seulement eux qui marchent trépignent, trébuchent, leurs danse qui dit, leur bouche, le cœur qui écrit j’aime, ah vous dire Ville; vous vraiment dans la vanille des fins d’été, dans le velours du jour, dans le pied de nez, l’entrechat à la mort tapineuse.