Quand vient la fin de l’été, sur la plage, vient aussi la fin des séries.
Alors que Docteur House poussera bientôt son dernier soupir télévisuel, les étudiants de Grey’s Anatomy nous ont déjà délaissés depuis belle lurette tandis que les Urgences sont en vacances.
Sur l’île de Lost, le mystère reste entier, même si tous ont déserté.
Les Desperate Housewives sont de plus en plus désespérées, mais il faudra attendre la prochaine rentrée pour en savoir plus.
Les Heroes ont sauvé le monde… provisoirement, sans doute.
Les frères Scott ne daignent pas encore revenir nous saluer.
Même Cold Case, même Medium, même Numb3rs ont disparu de mon écran vénéré.
Que reste-t-il de nos séries (à chanter sur l’air de « que reste-t-il de nos amours »). Rien. Ou presque.
Il me reste juste à regarder les Feux de l’amour, série qui dure depuis 1825 ans et compte 147.894,54 épisodes à son actif. Série qui ne s’achève jamais. Série dont l’on peut rater 142 épisodes sans rien manquer de l’intrigue.
De mon temps, Nikki et Victor étaient ensemble et avaient une gamine dénommée Victoria (comme c’est original), j’imagine qu’elle a grandi, s’est droguée, a été enceinte, a perdu le bébé, s’est mariée trois fois, a divorcé trois fois et a accouché d’une fillette dénommée Nikita.
De mon temps Kriket s’appelait Kriket, c’était avant qu’elle ne décide de grandir et de faire usage de son vrai prénom (Christine, si mes souvenirs sont bons).
De mon temps, il y avait une mamy aussi mauvaise que ses cheveux étaient blancs. Est-elle décédée ? Grabataire ? Remariée ?
De mon temps, une certaine Jill mettait une pagaille monstre dans les relations des personnages. En est-elle à son quinzième mariage ?
Quoi qu’il en soit, même si ce soap me rappelle quelques souvenirs (retour d’école le mercredi, baby-sitting agrémenté d’un épisode durant la sieste des petits), je ne me sens pas de taille à affronter les 12.987 épisodes à venir ni à supporter une intrigue aussi lente.
Alors vivement le retour des DH, de Gregory, des beaux prisonniers, des ados rebelles et de tous mes héros.
Un billet illustré par un dessin de Mako, que j’ai emprunté sur son blog, vu qu’elle est en vacances (gnaaaaaaaaaaaaaaaaaaarsniiiiiiiiiiiiiiiiiif shcmrllllllllllllllllsniiiiiiiiiiiif).