Lorsque l'homme de Dieu a vaincu presque toutes les passions, deux démons
continuent à lutter contre lui : l'un d'eux importune l'âme, en la portant d'un
grand amour de Dieu à un zèle déplacé, pour l'amener à vouloir qu'aucun autre
ne plaise à Dieu autant quelle ; l'autre s'en prend au corps, en l'excitant,
par un mouvement enflammé, au désir de l'union charnelle. Cela arrive au corps
d'abord parce que ce genre de plaisir est propre à la nature, en vue de la
procréation, et de ce fait, il est facilement dominateur ensuite aussi, parce
que Dieu le permet.