Joséphine (de Pénélope Bagieu, faut-il le préciser ?)

Publié le 25 septembre 2008 par Anaïs Valente

Elle est jolie.  Elle a trente ans, voire un peu plus.  Elle a des lunettes.  Elle est célibataire.  Elle vit seule avec son animal domestique.  Elle bosse dans un bureau.  Elle est romantique et rêve du grand amour... devant des films à l'eau de rose.  Elle ne rencontre que des nazes.  Elle a un gros cul.

Nan, pas moi.  (Enfin « elle est jolie », ça aurait dû vous mettre la puce à l'oreille de chat).

Joséphine.

La nouvelle (anti) héroïne de Pénélope Bagieu.

Je l'attendais avec une impatience intersidérale inégalable, ce nouvel album tout turquoise.  Dès que j'ai su qu'il allait sortir en septembre, je suis partie en croisade.  C'est inexplicable, mais j'adule Pénélope Bagieu et ses dessins.  Je ne suis pas la seule, je sais.  Mais moi je l'adule depuis son premier dessin.  Je suis sûre que je suis la première à avoir visité son blog (maintenant visité par 25000 personnes par jour, dit la presse), si, la première, je le sais je le sens.  Je ne suis pas subjective ?  Comment l'être, en matière d'art ?  J'adore, c'est tout.  Elle me fait rire avec ses situations simples mais tellement vraies, elle m'émeut avec ses grands yeux ourlés de cils longs comme tout, elle me fait rêver avec ses récits rocambolesques.  Alors oui, j'aime l'œuvre de Pénélope Bagieu.

Et j'aime Joséphine.  Passque Joséphine, elle n'est pas inconnue, surtout pour les Suisses, puisqu'elle a commencé à vivre dans l'hebdo Fémina.  J'ignore si elle s'y trouve toujours, mais une sympatoche lectrice de mon blog m'avait envoyé toutes les planches déjà parues, un vrai bonheur.

Le bonheur est maintenant intense, car dans ma boîte aux lettres, un colis de Gawsewitch Editions, ce matin.  Un colis de France, ma bonne Dame.  Un colis qui me fait immédiatement baver de bonheur.  Voilà Joséphine.  Tant attendue.  Argh, je veux rentrer chez moi le lire, je peux, boss ?  Allez, pitié ? Non ? Non ?  Bon, tant pis, vous l'aurez voulu, boss cruel, j'irai donc toutes les demi-heures aux toilettes, lire quelques planches (pas des planches de WC, des planches de BD, wouahaha que je suis spirituelle). 

Je vous laisse, j'ai de la lecture qui m'attend...