J'étais à l'état lhétal à l'étal d'un boucher letton. A moins qu'i ne fusse serbe, tchétchène, saoudien, ossète ou basque, qui sait. Là d'où d'autres se taillaient, bien vite je m'yallongeai. Afin que sur la bête les enchères pussent commencer.
Nous voici mes saigneurs en présence d'un spécimen bien rare ! L'aboyeur racolla son lot d'initiés à la chose anthropométrique, je tressaillais pour ma part, la route n'avait pas été simple. 72 Kilogrammes de strates diverses, à la coupe, ficelé, dénervé et avec ça ... ? Un os à moelle prélevé délicatement près du bulbe ! Les enchères montèrent à concurence du fait qu'au mitan il ne restait pas grand chose à se mettre entre la connaissance et la dent. La vente avait même du cesser avant que l'expertise de boite cranienne ne révèle l'usure des pièces maitresses. En grande partie due à l'utilisisation du modèle sur le mode de la pensée aride et voluptueuse.
quelques surchauffes aparentes au frontal avaient résolues mon aboyeur à conserver cette partie, pour le cas où, en échange standard ... Ceci fait les restes furent dévôtement remis aux chiens du voisinage. Ceux ci de toutes les façons faisaient leur ronde. Je me relevais tandis que qui partait avec son sac plastique dégoulinant, qui s'éloignait en devisant de ce que les deux lamelles qu'il avait aquis seraient du plus bel effet au dessus de la cheminée, je flattais le plis de mes pantalons et l'aboyeur me refila ma part. On se serra la pince et je repris la route en sens inverse mais par l'autre versant, cette fois. Fallait varier.
Mais faire l'étal d'un boucher letton, c'est pas un métier ? Bah si bien sûr !