propos ascétiques C
Publié le 26 septembre 2008 par Moinillon
Nous tous qui recevons en partage la science sainte, nous aurons aussi à rendre
compte de toutes nos vanités, même involontaires.
Tu as noté même ce que
j'ai transgressé sans le vouloir (Job 14, 17), et c'était juste. Si
quelqu'un ne cesse pas de se souvenir de Dieu et s'il ne néglige pas ses saints
commandements, il ne tombera pas par une faute volontaire ou involontaire. Il
faut donc, sans tarder, présenter au Maître la confession intense de nos
fautes, même involontaires, c'est-à-dire concernant l'observance de la règle
établie (il est impossible, puisque nous sommes des hommes, de ne pas commettre
des fautes humaines) jusqu'à ce que notre conscience trouve dans les larmes de
l'amour la pleine assurance de la rémission de ses fautes.
Si nous
confessons nos péchés, Il est assez fidèle et juste pour nous remettre nos
péchés et nous purifier de toute iniquité (1 Jn 1, 9).