- la bougie Essence of Galliano de Dyptique
- un manteau gris vu au Monoprix
- une paire de chaussures, n’importe laquelle, pourvu qu’elle soit chère
- une bague, que j’ai aperçue en vrai chez Franck & Fils et waou.
Je fais quoi ? Je tire au sort ? Je coupe quatre petits bouts de papier à l’identique, sur le premier je note « bougie chic », sur le second « manteau gris », sur le troisième « beautiful shoes » et sur le dernier « YSL ». Je les laisse tomber dans un bol. Je me mets un bandeau à travers les yeux. Et, je fais comme si ma main était innocente, je tire.
Ou non, je me dis qu’on ne vit qu’une fois et je fais un samedi total shopping, j’achète tout, la bougie, le manteau, les chaussures, la bague.
Ou encore, je me veux pragmatique :
La bougie : tu en as déjà une de chez Diptyque précisément. Elle s’appelle giroflier et tu ne l’as jamais allumée. Tu veux faire une collection ? Encombrer encore plus ton minuscule studio ? Barjot, vas !
Le manteau : quoi ? Un manteau chez Monoprix ? Il va plucher en moins de deux, tu le regretteras, tu auras comme jeter ton argent par les fenêtres. L’année dernière, n’as-tu pas déjà poussé la porte d’une boutique Gérard Darel, n’as-tu pas craqué 500 € (à cette époque tu étais riche) pour un manteau que tu as porté combien de fois déjà ? Combien ? Répète ! Zéro. Zéro fois.
Les chaussures : aucune paire du Bon Marché ne te plaisait. Y’a aucune raison pour que ça change.
La bague : tu as combien de bagues exactement. Tu peux pas compter ?
Pfff, la vie est d’un triste. En plus, je crois qu'il y a une bombe à l'intérieur de mon ordinateur.