Aujourd’hui, j’avais prévu de vous donner ma fameuse recette du moelleux poulet au fromage frais mais comme les photos sont dans mon pc et que moi, je suis au bureau, bé tant pis, ce sera pour la semaine prochaine. What a teasing. Je me suis donc dit : « bon, je vais faire un article sur le fait d’être en galère un vendredi sans article à écrire surtout que le vendredi, y a pas trop de monde et que j’écris un peu dans le vide ». Puis finalement, j’ai décidé de raconter mon tout début de matinée, vous allez voir comme c’est passionnant.
Le matin, les choses se passent comme suit : mon radio réveil sonne, je le fracasse. Il resonne toutes les 7 mn, il a 3 minutes d’avance. C’est pour me forcer à compter, ça réveille. Puis sonne mon mobaïle (qui n’est pas un I phone, j’insiste), ce qui normalement indique que là, je dois bouger mes fesses de mon lit mais je ne l’écoute guère. Lui resonne toutes les 9 minutes. Ce matin, très motivée à l’idée de quitter mon lit chaud et moelleux, j’ai éteint le réveil, une fois, deux fois, puis le réveil, une fois, deux fois… Autant te dire qu’à un moment, j’ai regardé le réveil et j’ai compris qu’il était plus que temps de se lever. Je m’assois donc sur mon lit et au bout de deux minutes, pose mes petons sur le sol. Je me dirige vers l’armoire pour prendre des vêtements et sous vêtements, deux heures pour choisir. Et là, c’est le coup de départ pour ces moments qui s’écoulent à toute vitesse pendant que nous, on perd un temps fou. Déjà, en m’habillant, je réalise que j’ai pris un pantalon marron au lieu du noir du même modèle et le marron ne va pas avec le reste de ma tenue. Et c’est parti pour la recherche du pantalon noir qui était en fait dans mon sac de gym car hier matin, je l’ai confondu avec mon jogging. Heureusement que j’ai séché la gym pour épuisement hier. Bon, j’enfile mes fringues sans trop de difficulté mais là, nouveau défi : trouve une paire de bas non filés. Tu comprendras pourquoi j’ai acheté des bottes avec lesquelles on peut mettre des chaussettes mais je dois acheter des semelles en gel car elles me font des ampoules énormes. A ce niveau là, ce sont plus des ampoules, ce sont des néons.
Maintenant, le maquillage. Evidemment, mon crayon noir a glissé au fin fond de ma trousse à maquillage, je farfouille en jurant. Les « putain, bordel, j’en ai marre », ça ne fait pas avancer le schmiblick certes mais ça défoule. Hop, crayon sous les yeux. Ah mais bordel, j’ai pas de pinceau pour le fard à paupière, il est où ? Ah voilà. Ah mais putain, mon crayon noir est reparti au fin fond de la trousse, il me cherche lui ou quoi ? Bon, ben voilà, je suis officiellement TRES en retard.
Je me souviens d’une fois, quand j’étais ado, j’avais fait un cauchemar de ce type : je me réveillais, je me levais et je n’arrivais pas à avancer. Le réveil affichait 7h45, j’étais toujours en culotte, mon père m’appelait pour me dire que c’était l’heure de partir et je paniquais : pas habillée, pas maquillée, le drame. Là arrivait une copine de lycée du genre gonflante qui me tenait de grands discours sur tout et n’importe quoi, me retardant deux fois plus, je finissais par lui donner une claque alors que mon père continuait à m’appeler parce qu’il fallait partir.
Je déteste le matin.