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L'fermier

Publié le 27 septembre 2008 par Politeme

L'foutwaaar
Un peu trop de verdure.
Et c'est bien la première fois que je m'en plainds.
Le fermier a planté des patates cette saison, et ça a poussé en moutons verts dans le champ. Du coup, il n'y a pas la poésie du blé, où la pointe de la tige se mue en doux épi qui ondule et attire le regard par sa mouvance, sa douceur de velours.
Là pour le coup, l'fermier il déchire point.
L'fermier
C'est comme les tracteurs.
D'habitude, il en passe pléthore, là pas une esquisse de roue, pas un bout de chapeau de paille (ouais bon, je caricature, l'fermier l'est pas comme ça par ici). C'est comme si l'on avait ratiboisé la zone de l'authentique rigolade de la bourgade où je me trouve, je suis démunie, sans sujet, sans visage tané à prendre en photo.
Je fais ma malheureuse sur le traffic de ce peuple - les laboureurs c't'un peuple hors du commun ma chère dame - parce que j'aurai voulu prendre les photos authentiques qui trouent les fesses, mais apparemment ils avaient des ongles à curer plutôt que de venir voir si leurs plans de PDT poussaient.
Entre autres galères, il s'avère que un des deux films que j'avais à développer était des dias-"indéveloppables mademoiselle !" - et que l'autre n'a réussi à me fournir en tout et pour tout qu'une minable tof' sur 10. J'avouerai juste, pour ma défense, que la pellicule datait de 93...
D'où l'exploit d'la développeuse d'images.
Hip Hip hourra.

L'fermier
Du coup, j'ai toujours pas mes 5 point of view, je suis dans la galère, genre la même que celle d'la mère Chimel qu'avait perdu son chat. Et quand je te dis la poisse, c'est du même acabit que celle qui colle aux doigts comme un méchant bout de scotch, mais ça, ça a au moins l'avantage de me motiver plus que de raison.
Ouais je sais, j'suis zarb.


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