Plein soleil encore pour ce dimanche, où je me rends au FIFF avec des victuailles plein les poches.
15h, arrivée sur place. La billetterie est ouverte et nous avons le bonheur de pouvoir réserver les tickets pour toutes nos prochaines séances. Que du bonheur. Par contre, mauvaise nouvelle : la séance de clôture n'est pas accessible avec le pass, il faut l'acheter en sus : 10 eur. ça c'est vraiment inadmissip', c'est du vol de faire payer cette séance en plus du pass qui a déjà doublé de prix (oui, bon, je l'ai pas payé, mais je pense à ceusses qui ont déjà déboursé 35 eur). Du vol ! Nous n'irons pas, puisque c'est comme ça.
15h30, entrée fracassante du personnel de la Ville de Namur, prioritaire sur le pauvre peuple qui attend patiemment. Fort heureusement, la salle est grande et les places nombreuses. Je me réjouis de revoir Kad Merad, que j'adore. Oui, bon, quoi, il est chauve, et alors ? Il a des yeux de cocker triste, et alors ? C'est ce qui fait tout son charme ! Sans oublier qu'il joue génialissimement bien, pouvant passer du rire aux larmes d'un coup de baguette magique. A ses côtés, en stars idolâtrées : Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart et ... oups, j'ai honte, d'autant qu'elle était présente dans la salle, une jolie brune pétillante dont la carrière semble prometteuse. Une très chouette comédie qui détend, fait rire, émeut et met la larmichette à l'œil. Que demander de plus ? Et bien un gros chat style persan (mais c'est une autre race, à poils courts, j'ai aussi oublié comment ske ça s'appelle), roux, adorable, râleur... un genre de Garfield en vrai. Que du bonheur ce film.
Ensuite, direction glacemania pour... une glace (que personne ne s'avise de calculer les calories de ce FIFF, sinon je frappe au hasard) : spéculoos et meringue italienne.
Puis retour à l'Eldorado, pour Le premier venu, l'histoire d'une jeune fille qui, en recherche d'un peu de piment, décide de se donner au premier venu. Un film de deux heures. Au bout de 45 minutes, dont 15 de ronflements, nous déclarons forfait et quittons la salle.
Il est 19h20, et le prochain film n'est qu'à 21h30. Que faire ?
Rien, car Namur s'endort dès 18 h, le dimanche. C'est t'honteux mais c'est ainsi. Nous zonons donc durant une heure trente, léchant les vitrines éteintes, comptant les objets, analysant les prix, marchant à la vitesse d'une tortue de cent cinquante ans, pour finir par aboutir, par un hasard (mal)heureux, au Quick, où nous dégustons un succulent Tomato-beef, ou Beef-tomato (enfin on s'en moque, c'est Schtroumpf vert et vert Schtroumpf hein).
21h30, enfin l'heure du film. Parc. L'histoire de ... ah ben, ça, c'est la question que je me pose encore. Jean-Marc Barr et Sergi Lopez. Voilà. Je ne sais rien vous dire de plus, à part que ce film est l'un des plus incompréhensibles que j'aie pu voir, et l'un des plus barbants. Attention, c'est mon simple avis de namuroise déneuronée que je suis, et vous le savez. Mais je n'ai absolument rien pigé à ce film soporifique et lent, mais lent, mais lent... Je ne dois cependant pas être la seule, car à la fin, la salle s'était vidée de façon étrange. Je suis restée au débat qui a suivi, avec le réalisateur et Sergi Lopez. Un réalisateur qui refuse qu'on lui demande le "message" de son film. Ne prononcez jamais le mot "message", il en devient tout rouge. Bon, je le comprends, ça doit être décevant de voir une salle se vider ainsi avant la fin du film, d'entendre des spectateurs laisser entendre qu'ils n'ont pas trop compris le film. ça me fait penser que je serai bientôt à Paris pour des dédicaces, en compagnie d'auteurs super connus sur la blogosphère, dont les livres se vendent comme des petits pains chauds, et que je crains de vivre ça : moi, seule, face à une foule qui se précipite ailleurs. Mon pire cauchemar. ça sera l'enfer. Mon enfer, les 11 et 12 octobre prochain... Mais hier, ce fut aussi l'enfer. Dodo à 1h du mat.... Epuisant le FIFF, je vous le disais.