Le soleil bas torture les feuilles des arbres qui se séchent sur les branches, se détachent et s’en vont mourir sur le sol encore tiède de l’été.
J’aime les écraser du pied et entendre leur crissement quand, telles de grandes mains gantées, elles griffent la terre du chemin et tentent de camoufler les marrons trop vite tombés à la grande joie des enfants étonnés.