Magazine Humeur

Cookie Jar

Publié le 30 septembre 2008 par Domino

Un seul mot me vient pendant cette fashion-week : ennui !
Les seules choses dont j'ai envie ne viennent pas de là… de cette source-là.
Parce que le jean lacéré, les platforms boots, ça ne me dit rien…
Les bottines lacées, ça y est… J'aime autant dire que malgré leur 7 cm de talons (on s'excuse mais 12 cm c'est pas possible, à part sortie en taxi  ; rester à peine 2h à une fête et retour en taxi, le chauffeur ayant préalablement sorti les Repetto du coffre avant qu'on ne s'écroule sur la banquette) ; elles sont tous les jours à mes pieds et me laissent courir comme un cabri dans Paris.
Tout ce que je veux pour aller avec ma cape (quoi, vous n'avez pas encore la vôtre ?) et mes bottines donc, c'est une robe (hallelujah… ) : et pas un truc à fleur hippie-folk-chemise caillant non, une robe qui se tient, courte, avec une vraie coupe.
Une qui va avec un collant bien noir, des bottines ou des escarpins pas pointus (et non j'ai pas envie de tester ça, non plus le jean neige, non plus les épaulettes, working girl reste où tu es !)
Donc elle par exemple :

Image 1.png
avec son joli détail derrière :
Image 2.png

(pouvaient pas la repasser pour la photo ?) le détail qui fait que la robe ne s'agrippe pas bêtement à tes arrières, la robe est en laine et viscose (?), c'est une surface2air, et tout ça, ça me plaît bien…
À part le fait qu'il faut vite que je dorme 12 heures et que ça commence à fortement jouer sur mon humeur, je ne peux pas m'empêcher de me demander pourquoi il y a des gens avec qui tout est absolument, incroyablement simple, doux, un concentré de tendresse réciproque ; et puis un jour vous dites des choses cyniques et maladroites et tout est fini, sans qu'il se donne une seconde la peine de vous l'expliquer et en vous retournant avec une froide politesse qui n'a jamais été de mise entre vous, qu'il n'a vraiment pas le temps en ce moment.
Pourtant ce temps, vous vous l'êtes accordé sans compter.

Avec beaucoup de délicatesse, chacun a évité la vie privée de l'autre, afin de préserver ce petit chemin à faire à deux, sans se soucier de lui donner un nom. Dans un accéléré qui ne tient qu'à vous deux. Sans raison particulière, juste parce que c'est un rapport tellement plaisant.
Ses petits défauts, ses sautes d'humeur, son vague à l'âme parfois, ses joies, son adorable façon de bien vous aimer aussi, la détermination qu'il a mise à vous connaître.
On s'excuse, on l'appelle, peine perdue : il vous oppose inexorablement la même froide politesse qui vous donne l'impression de parler à un inconnu.
ça vous met en colère, ça vous blesse horriblement, pendant un temps vous n'y pensez plus car après tout vous sortez, travaillez, vivez d'un coup plus intensément ; puis vous voulez faire de la place dans vos emails et là vous relisez tout, et vous ne pouvez vous résoudre à les jeter.
Malgré le début de bonheur qui vous occupe ce matin-là, vous ne pouvez vous empêcher de parcourir tout cet échange, de relire ce premier mail qui vous a tant fait rire et intriguée, puis tous les autres, de vous rappeler cette soirée où tu as dit et maintenant on se voir plus, non ? Et vous vous demandez où est cette foutue gomme.

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