FIFF - J - 5 (relâche : Le silence de Lorna - Comme les autres)

Publié le 02 octobre 2008 par Anaïs Valente

Mardi.  Pas de FIFF.  Repos total.  Dodo avec les poules.  Enfin presque... Passque je prévois une séance de cinéma.  Ça va me changer...  Et deux films, tant qu'à faire.  Ben oui quoi... deux films gratuits, avec les Brico film days.  Alors j'ai invité môman, avec les places gentiment offertes par un collègue.  Trop cool hein.  Super cool.

Ce qui est encore plus cool, c'est que, dans un élan de générosité généreuse dont j'ai le secret (non non, mon auréole ne me serre pas, je vous l'assure), j'ai laissé le choix des films à môman.  Moi, j'aurais bien été voir le film avec le chauve anciennement rigolo là, avec 36 dedans le titre, ah oui « Faubourg 36 ».  Mais môman a choisi « Le silence de Lorna » et « Comme les autres ».  Deux films que j'avais aussi envie de voir, donc c'est tant mieux.

A 17h : Le silence de Lorna.  Des frères Dardenne.  Cocorico.  Je n'ai pas vu tous leurs films.  J'ai vu Rosetta.  J'ai vu La promesse.  Et je me demande si j'ai vu L'enfant ou pas.  Chais plus.  Je me demande aussi si ces trois films sont bien d'eux, passque ma culture cinématographique est restreinte (qui a osé dire « toute ta culture, Anaïs, toute ta culture » ?).

Un superbe film.  Des acteurs formidables.  Jeremy Renier est fabuleux.  J'ai eu cette envie de le prendre dans mes bras, de le bercer comme un petit enfant, c'est grave docteur ?  Ben oui c'est grave, passqu'il est blond et non brun, voyons !  Et l'actrice qui joue Lorna est fabuleuse aussi.  J'ignore pourquoi, j'avais l'idée que ça parlait prostitution.  Que nenni.  Ça parle mariage blanc.  Même si l'histoire est triste à souhait, même si l'ambiance est pesante, même si les protagonistes sont des écorchés vifs, le film captive du début à la fin.  Et émeut.  Mon seul regret : une fin qui n'en est pas une.  Typique de ce genre de film.  Mais moi j'aime les fins qui sont des fins.  Et si possible des fins heureuses.

Alors pour une fin heureuse, après une pause boisson dans un endroit enfumé (ark, beurk, kof kof kof), nous filons baver devant « Comme les autres », avec Lambert Wilson, plus beau que jamais (keskil vieillit bien), en pédiatre homo qui rêve de devenir papa.  Sauf que son mec, incarné par euh, ce beau brun qui a joué dans « Mes amis mes amours », Pascal Elbé je pense (mais je m'étais déjà trompettée à l'époque), donc son mec, il veut pas.  Alors ça barde.  Ça râle.  Ça se sépare.  Mais ça s'aime toujours.  Un vrai joli film, tout en pudeur et émotions.  Et rigolo, en plus, cerise on the cake.  Avec une happy end comme j'aime.  Enfin.

Chouette soirée ciné, perdue dans toutes mes autres soirées ciné...

Et vous, zavez profité des Brico film days ?