Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas.
Mon sex friend, toujours plus attentionné, toujours plus tendre, est, cerise sur le gâteau, trés créatif. Et créer c'est fatiguant. Je regrette mes vingt ans et peste d'avoir fumé toutes ces années. Cet homme objet, mon jouet, va me tuer. Mon autopsie devra déterminer si c'est la jeunesse et l'ardeur de mon " ce n'est pas mon homme mais presque ", ou si c'est l'usage imodéré du tabac qui est la cause de mon décès. Bref, revenons à ce qui nous intéresse : mes nuits avec lui...
Soumise et sous emprise, je m'en remet à lui. Je lui céde mon corps mais garde mon âme pour le diable. Il peut "faire de mon corps un film X "*. Enfin, dans la limite du raisonnable car si j'assume mon côté libertine, je ne suis pas libérée de tous les tabous judéo-chrétiens qui pèsent sur nos épaules depuis des milliers d'années.
J'aime lorsque nous nous emboîtons. Jamais je ne me lasse de la chaleur et la moiteur de son corps. Jamais je ne me lasse lorsqu'il s'endort en moi.
Mais gare à la date limite de consommation. Un sex friend a une durée de vie limitée.
*Yelle