Tranche large dans l’automne, un matin; feuilles sous l’alchimie de la pluie, ses rigoles, ses crissements, puis dans la rue lui (le passant) au milieu des battements des souvenirs, effrayants comme des anguilles assemblées dans un seau. A cet instant précis donc, dans le bruit calme de l’eau des toits, la conscience d’un parfum, sur la place. Lui seul, le lieu désert, alors d’où ce parfum comme une traversée dans l’été ? La route ensuite, longue, longue, et plus tard sur une autre partie du chemin – hasard de carrefours - de nouveau la présence de l’odeur (ou son souvenir ?).