Nuits après nuits, semaines après semaines nous arrivions aux termes du contrat. L'heure de l'échéance sonnait.
Pourtant, ni l'un ni l'autre n'étions résolus à nous séparer. Etait-ce la chaleur du mois de juin qui augmentait notre désir de l'un de l'autre ? Sans doute. Et de nos corps suer un peu plus.
La folie nous gagnait. Nous étions possédés l'un par l'autre. Il me rejoignait en pleine nuit, à des heures improbables. Nous nous adonnions à coeur joie au plaisir des sens sans en mesurer toutes les conséquences. Nous participions activement au réchauffement de la planète. Et malgré la sueur qui perlait le long de nos corps emmêlés, nous poursuivions ardemment nos efforts.
Pourquoi se quitter l'été arrivé si l'on n'est pas assuré de retrouver un meilleur "coups" ?