Confidences, confidences...

En relisant certains de mes billets je me suis rendue compte que je n’étais pas toujours très tendre avec Mon Blondinet Pousseur de Ballons Ronds…

Heureusement qu’il ignore l’existence de ce blog car à mon avis, il déchanterait très vite de découvrir que, certes il est au cœur de mes préoccupations (enfin surtout son excroissance), mais surtout qu’il ne m’est jamais venu à l’esprit de l’encenser un minimum…

Honnêtement pour quoi faire ? Parce que bon, si je vous racontais que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, au bout d’un moment on -vous et moi-même !- se ferait un peu royal chier !

Et en prime, je ne voudrais surtout pas que l’on me prenne pour une scénariste de la sixième chaîne ! Attention, je n’ai rien contre un lectorat de ménagère de moins de cinquante ans avide d’émotions fortes et de bons sentiments (ceci dit, mes billets étant teintés de cynisme, de sarcasmes, de sexe, de sexe et encore de sexe…je doute fort que ce lectorat en question trouve satisfaction dans mes pages).

J’aime pas les feuilletons à l’eau de rose et je l’ai déjà fait savoir.

Mon gars a essayé de jouer les romantiques une fois. Je te l’ai remis en place vite fait : nous étions en train de prendre congé après une heure passée au téléphone à discuter de tout et de rien quand Mr a voulu faire son intéressant…

-   Je t’aime

-   […]

-   Bah tu ne réponds pas ?

-   Qu’est-ce que tu veux que je te réponde ? Un grand MERCI peut-être ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, il m’a raccroché au nez !

Conclusion, donc si jamais vous êtes un jour confronté à une telle situation gardez toujours en mémoire que les remerciements dans ces cas-là sont généralement, rarement appréciés à leur juste valeur !

Je parle en connaissance de cause car j’en ai fait les frais : il m’a tiré une tronche de dix mètres de long pendant une semaine ! Pour me faire pardonner -j’avais tout de même heurté sa susceptibilité- j’ai dû finir par lui octroyer une petite gâterie !