Magazine Journal intime

Deux de plus

Publié le 04 octobre 2008 par Veronique_m
Il faut croire que je ne suis pas si experte en comptage de dodos, il a fallu en rajouter deux avant l'arrivée de ma soeur. Et encore, l'épopée n'est pas encore terminée, je n'ose pas imaginer qu'il lui reste une nuit à passer en transit quelque part avant de poser le pied à Vancouver.
Après mes mésaventures avec Zoom, lorsqu'elle a pensé venir me visiter à Vancouver, elle a pensé qu'il serait peut-être plus sage de faire appel à une compagnie aérienne stable et sérieuse. KLM offrait un prix raisonnable pour un Marseille-Amsterdam-Vancouver. Mais il était écrit quelque part que son voyage tournerait en cauchemar. Et là, la colère monte en moi quand je pense à ce qu'il lui aura fallu vivre pour un voyage qui n'est pourtant pas si extravagant.
Premier pépin: le vol de Marseille-Amsterdam, assuré par KLM, part en retard. Très en retard. Tellement que bien évidemment, elle rate sa correspondance à Amsterdam. KLM assure l'hôtel -encore heureux, et la met sur un vol Amsterdam-Seattle-Vancouver le lendemain. Seattle, tiens tiens, ça tombe pas trop mal, on devait justement y aller. Ce contre-temps pourrait donc être minimal. On s'entend donc pour se retrouver là-bas, à l'aéroport. Le problème, ce sont les bagages qu'elle n'a pas avec elle et qui sont déjà enregistrés jusqu'à Vancouver. Et si personne ne les récupère, ils vont retourner en France. Les gens de KLM au téléphone sont rassurants, ça devrait pouvoir s'arranger à l'enregistrement. Il faut croire que ce n'est pas si simple de récupérer des bagages dans un si grand aéroport, on lui refuse l'arrêt à Seattle. Et il nous faut donc abandonner le projet de nous retrouver là-bas.
De toute façons, cela aurait été impossible. Quand ça va mal, ça ne peut qu'aller pire, le vol pour Seattle est finalement annulé et la voilà en attente pour un autre vol le lendemain... On demande aux passagers de se présenter à 7h30 du matin, pour finalement les placer sur le même vol que la veille, qui part à 13h. La colère monte d'un cran.
À l'heure qu'il est, elle est probablement (je doute de tout maintenant) en route pour Seattle. Elle n'a aucune idée de ce qui va se passer une fois arrivée là-bas, KLM n'a pas été fichu de lui assurer une connexion pour Vancouver. J'attends son appel, mais je me dis déjà que si ça se trouve, ils vont la faire dormir sur place. Au point où on en est...
La question que je me pose maintenant, c'est: avec cette série de catastrophes, le stress, le temps perdu, nos plans pour Seattle tombés à l'eau en plus (bus, réservation d'hôtel que j'ai dû changer avec frais), est-ce qu'elle ne devrait pas demander une compensation ou même un remboursement? Et quelles sont ses chances d'obtenir quelque chose sans devoir mener une longue guerre contre KLM?
Tu parles d'une compagnie fiable... Ma mère est arrivée à Vancouver avec un jour de retard l'année dernière à cause d'eux. Je ne suis pas impressionnée...

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