Après une belle journée commencée par un déménagement avec Olivier, Claudio*, Romain-Pierre, puis de savoureuses rencontres au Salon du Livre de Gaillac, une heure à lézarder au soleil sur les rives du Tarn, deux ou trois verres de vin blanc sec sirotés avec Nicole & , des olives et un début de lombalgie, j'ouvre ma boîte à recherches google et je trouve une perle: ohlebeaujour arrive 5ème sur 60400 résultats à propos " des meilleurs antidépresseurs ". Je ne suis pourtant financé par aucun laboratoire pharmaceutique. Au fait, j'en profite pour faire un appel à mécènes pour un futur spectacle: "s'il vous plaît, de l'argent!" (Nous envisageons même le sponsoring (non, non, nous ne baissons pas nos culottes, nous vivons avec notre temps) Eh oui, le théâtre ne se fait ni avec quelques gélatines** chipées sur le tournage d'un blockbuster***, ni avec des artistes**** vivant d'amour, d'eau fraîche et de Lysanxia, ni avec l'insidieuse conception selon laquelle un festival gratuit, un concert gratuit, un spectacle gratuit, vont de soi. Tout ça pour vous dire quoi? Pas grand-chose, finalement. Je vais éteindre l'ordinateur et lire une nouvelle de Nicolas Liau
** Pour les non-initiés, les gélatines sont des filtres plaqués sur des projecteurs pour colorer la lumière.
*** un blockbuster est un film au budget aussi lourd que le scénario est léger.