06 octobre 2008
Coup de gueule
Je sais, le monde va mal et nous avons tous nos problèmes. J’essaye généralement de ne pas en rajouter une couche avec mes ronchonnements et énervements, mais là je craque. Je suis très énervée de voir que dans ma branche, la correction, lorsque l’on consulte les sites professionnels de la presse et de l’édition, tout ce qui est proposé sont des stages de 3 à 6 mois, soit non rémunérés, soit conventionnés au « salaire » minimum.
J’aime mon travail, mais soyons clair, c’est un job minutieux, parfois fastidieux, qui demande beaucoup de recherches et parfois des nerfs d’acier pour ne pas simplement écrire en marge d’un texte : « Ceci n’est pas un texte. Ceci est une ineptie. Pourquoi le publier et comment voulez-vous que j’arrive à en faire quelque chose de présentable ??? »
Je suis peut-être une utopiste, mais je pense que cela vaut plus que les 364 euros par mois que de grandes maisons d‘éditions, annonçant de jolis bénéfices annuels, vous proposent pour un stage sans débouché. Cela en dit long sur leur respect du travail bien fait et des compétences, mais aussi sur leur respect de l’auteur et du lecteur.
Posté par D_K_ à 10:53 - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]