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Des trésors... partout, partout

Publié le 06 octobre 2008 par Vanessav
Ce que j’aime avec les personnes à la créativité éveillée, c’est de découvrir des trésors dans chaque petit détail de la vie. La Fille du Consul nous invitait à fêter les 2 ans de son blog professionnel. Je m’y plie avec enthousiasme, grâce à elle, porter des trésors au quotidien est chose facile…
Découvrez Juliette!
Une balade quotidienne avec notre petit d’homme et voici tous nos sens en éveil… le mouvement dans les branches et les feuilles qui dansent… Un autre univers, enchanté, comme celui-ci mais au jour le jour... dans chaque petite chose, il suffit de fermer les yeux...
*source Brian FROUD
Une course jusqu’à la place aux merveilles, des feuilles vertes et jaunes, avec une tendance à devenir brunes au fil des jours… et puis des marrons, des malingres, fissurés, mais aussi des beaux, dodus et charnus, à la belle couleur homogène.
Après, nous restons sur place, avec un ou deux pas dans la direction de la maison, à poser un à un les marrons de ma main, puis à les retirer et les mettre dans sa poche…un à un. La poche est trop remplie, aucun souci, le lutin est partageur, son trésor tout entier arrive dans la mienne, la plus proche… un marron, un autre marron, encore un… et un… et un.
Mais comme tous les trésors, il faut ouvrir le coffre à chaque fois, pour être sûr qu’il n’a pas disparu. Alors, après un pas de plus en direction de notre point d’arrivée, il faut remettre un à un les marrons dans sa petite poche de manteau.


A la maison, ils vont retrouver les pommes de pin ramassées à une autre saison et mises conscienceusement dans le sac de la poussette… il n’en reste que peu. Bien sûr, le petit d’homme a découvert que ces trésors d’une autre saison laissaient échapper d’autres minuscules « pierres précieuses » quand ils étaient plongés dans l’eau du bain.
Un coffre à trésors, perpétuellement ouvert, permettant de reprendre en main chaque objet précieux, permettant de rendre la « chasse » continuelle… et pas seulement à l’extérieur de la maison.
Pour moi, les marrons sont au pied d'une balançoire. Alors mes trésors ont changés : ils sont plus gros, tout aussi précieux, de saison bien sûr. Ce sont de ces légumes si imposants que nous pourrions en faire du land art. Mais c’est vrai que mes trésors ne se cachent pas aussi facilement, coloquinte, courge, potimarron, pâtisson…


Mais non, pas la citrouille de Cendrillon, pas ce carrosse de conte de fée… à moins que cela soit une théière :

*source théière citrouille en raku de Yolande PEUVRIER
… mais bien le légume, lui-même, tiré par des rats des champs (non, non pas des villes tout de même)… ou à la boutonnière comme le propose Shantti

*source Jean-Baptiste MONGE
… et même mieux, un champ lugubre ou simplement équivoque, plein de quiproquos, un champ à la Jack.
De toute façon, ils ne feront pas long feu mes cucurbitacées, bientôt ils seront dessus… pour servir de décor à un sortilège, avec un chapeau pointu, des fantômes et une verrue. A moins qu’ils ne passent tout gentiment dans le chaudron pour une soupe… allez avec un peu de pincée magique


*source « La cuisine des fées ou comment faire des merveilles sans être magicienne » de Anne et Annie PAVLOWITCH.
Des trésors précieux mais éphémères, toujours renouvelés. Et si jamais je les veux éternels, il ne me reste plus que la Fille du Consul pour me permettre de les avoir toujours près de moi, autour du cou ou sur le cœur. Une branche de gui et un mendiant sont déjà venus jusqu'à moi… Quant au lutin, lui, il les garde encore dans ses rêves...


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