En toute objectivité bien sûr.
- Sachant que Fyfe a testé au moins trois fois entre 14 et 17 ans la seule et unique box of night de sa campagne,
- Sachant que Fyfe a testé une fois à l'âge de 18 ans la plus grande box of night d'Europe, j'ai nommé le Macumba, situé à St Julien en Genevois (ça ne s'invente pas) pour une soirée mousse (ayez pitié de mon âme ce n'était pas de ma faute, c'était un traquenard et j'ai suivi bêtement un groupe de copains de vacance),
- Sachant que Fyfe a testé une boîte électro parisienne pas plus tard que ce samedi,
- Sachant que les box of night de l'étranger ne comptent pas dans cette étude comparative,
- Sachant que ces 5 expériences (au moins) reflètent l'intégralité du savoir box of nightesque de la sus-nommée Fyfe,
Pour cela, un argumentaire en 4 temps.
J'vous préviens, ce blog change de ton, plus le temps de déconner moi, alors on va mener ça au pas de charge si vous le voulez bien, et si vous ne le voulez pas, ça sera 10 pompes pour tout le monde, et que ça saute !
Petit 1. Localisation :
La boîte des champs est comme son nom l'indique située au milieu des champs.
Prononcez le mot taxi, et faites hurler de rire le videur.
Il faut venir en ouature, c'est pas drôle, et revenir en ouature, ce qui est encore moins drôle parce que celui qui conduit, non seulement il n'a pas bu (et allez supporter de la dance des années 80 sans alcool pendant 4 heures, vous, j'aimerais bien vous y voir, tiens), mais en plus il doit éviter sur la route toutes les voitures conduites par des gens qui, eux, ont bu, et ne pensent qu'à se la jouer "La fureur de vivre".
La boîte des villes, ben elle est dans la ville, bande de ptits malins (on ne ricane pas dans les rangs, sinon c'est punition collective).
Taxi, métro, vélib', tu rentres comme tu veux, t'essayes juste de pas vomir dans le taxi, ni sur les genoux de la dame assise à côté dans le métro parce qu'il est 6 heures et elle va bosser, elle, alors ça va pas la faire rire.
Petit 2. Fréquentation :
Dans les boîtes des champs, ce qui est génial, c'est qu'on rencontre vraiment des gens différents, tu vois. Parce que bon, on est jeune, on est ouverts sur le monde, quoi. Et ça, j'te f'rais dire, c'est quand même vachement bien. J'veux dire, tu vois, moi j'ai 15 ans, et je peux rencontrer des garçons qui ont au moins 16 ans et demi et qui ne sont même pas dans le même collège que moi, quoi. Trop délire, non ?
Dans les boîtes des villes, tu vois, ce qui est cool, c'est qu'on s'en fout de ton milieu social, tu vois. Peu importe d'où tu viens, la culture de la fête, c'est trop fun, y a pas de discrimination, quoi. Bon, surtout si t'as les bonnes chaussures, la bonne couleur de peau, un nombre conséquent de filles dans ton groupe, et si t'es prêt à claquer 200 euros dans la soirée, quoi, parce que sinon t'as un peu du mal à entrer à l'intérieur. Mais de manière cool, hein.
Petit 3. Musique :
Alors bon, là, même moi j'aurais un peu honte de faire semblant de pouvoir comparer des trucs aussi peu comparables. Nan, je crois qu'on a atteint mon seuil maximum de mauvaise foi au moment où mon cerveau a dû confronter David Guetta et David et Jonhatan, comme si il n'y avait pas 15 ans qui s'étaient écoulés...
Petit 4. Ambiance :
Boîte des champs, c'est fun, on vient, on boit, si on est une fille, on s'arme de kleenex pour essuyer la bave laissée sur notre épaule par le pré-ado boutonneux avec qui on a dansé un slove (une petite vérification au niveau du pubis n'est pas inutile, à cet âge-là, les garçons s'oublient facilement, et quand il y aura les lumières bleues, ça fera moyen classe cette tâche qui brille dans la nuit) (désolée je suis d'humeur cradoque); si on est un garçon, on attend qu'un autre garçon nous marche sur les pieds pour pouvoir lui mettre un pain et déclencher une bagarre générale.
Joliment vêtue d'un mini t-shirt jaune fluo et d'un fuseau, on peut se déhancher face aux enceintes, sur n'importe quel espace surélevé, face aux miroirs, l'important c'est de pouvoir se regarder et être regardé.
Boîte des villes, c'est fun, on vient, on boit, on prend des pitis cachets qui empêchent de dormir (enfin pas moi, hein, je tiens à ce qui me reste de neurones), et on danse tous ensemble dans la même direction, en face du DJ qui est trop une star ("Commment il s'appelle ? " "J'sais pas, mais c'est trop une star !"), mais surtout en face des deux écrans géants qui projettent des images interdites aux épileptiques.
Joliment vêtue d'une robe-tunique blanche brillant sous les sunlights - oups, t'as oublié de mettre le legging dessous ma cocotte - on peut se déhancher face aux enceintes, sur n'importe quel espace surélevé, face aux miroirs, l'important c'est de prendre un air décérébré et de s'agiter dans la direction des écrans géants en vénérant le gourou des platines.
Conclusion :
Je crois que je préfère les bals de pompiers... :)