Les chiens cessèrent d'aboyer, les branches craquèrent une dernière fois laissant échapper quelques feuilles accrochées à la fuite silencieuse du dernier souffle de vent. Une bougie vacilla sous la contrainte d'une haleine imaginaire. La maison sembla ployer, et on vit les tuiles bleues dégouliner, les gouttières se remplirent d'ombre et accouchèrent de ruisseaux noirs, le visage blanc dans la lune regardait en l'air, comptant silencieusement les mailles d'un tricot sombre.
La nuit ne tombait pas, elle se baissait, dirigeant chacun dans les coulisses du monde.