Kelly Slater : mais pourquoi il n'a pas insisté ?

Publié le 23 septembre 2008 par Britbrit


Il y a quelques temps, je vous racontais toutes les raisons qui, à l’aube de ma vie de jeune femme, m’avaient fait dire « non » à une éventuelle relation amoureuse avec le sublimissime et talentueux Kelly Slater (voir
"Mais pourquoi j'ai dit non à Kelly Slater ?").
Je ne vous cache pas que si la proposition indécente du surfeur star est plutôt un signe plus que rassurant sur mon pouvoir de séduction, une question me tiraille encore : mais pourquoi il n’a pas insisté ? C’est vrai à la fin, qui de nos jours de contente d’un simple mot négatif pour réponse définitive ?

Alors plus j’y pense, plus je me dis que nous avons eu quelques petits points de désaccord sans réelle importance. Jugez plutôt.


Hypothèse 1. Je ne suis pas une so famous people

Cameron (Diaz), Gisele (Bündchen), et précédemment Pamela (Anderson), toutes ont craqué pour les beaux yeux bleus de Kelly.

Il faut dire que si le bellâtre semble discret dans les médias, en dehors de toutes apparitions publicitaires pour la protection solaire L’Oréal, il n’hésite pas à pêcher ses proies dans le show-biz.


Alors, malgré une discrète apparition à 8 ans ½ dans un article de la Nouvelle République des Pyrénées consacrée à la fête des écoles de Bagnères de Bigorre, je ne crois pas que cela ait suffit à satisfaire le besoin peopleistique de ce surfeur déjà légendaire. Trop anonyme la BritBrit ? Il y a certainement de ça.


Hypothèse 2. Je surfe comme une huître

Kelly, il aime les blondes qui surfent, tendance rigolotes.

Si pour la blondinetterie et les blagues je ne me débrouille pas trop mal, pour le surf, c’est un peu plus compliqué.

Après 6 stages à temps plein à l’UCPA, 3 semaines de cours intensifs avec profs basques, et une étude théorique intensive de l’histoire du surf et du bon maniement de la planche j’en suis encore à prendre les vagues du bord – les toutes petites hein, sinon j’ai peur -.

Et si par bravoure je me lance dans les rouleaux, c’est inévitablement pour finir au fond de l’eau, une algue et un bulot coincés dans la culotte du maillot. Classe…


Hypothèse 3. L’anglais est ma 3e langue

Quand on est américain, on parle américain et rien d’autre. Et bien quand on est française, on parle français point barre. Tout cela pour vous dire que Kelly et moi avons eu quelques menus problèmes de compréhension.

Extrait de conversation :

BritBrit : I love my cat.

Kelly : me too…héhéhé…I think she’s so lovely. Can you show me your pussycat ?

BritBrit : Yes, of course. But, at this moment she has a lot of “puces”, you know the little bêtes who jump and pic-pic-pic.

Mais pourquoi il a fait cette drôle de tête ?


Hypothèse 4. Je ressemble trop à mon oncle Georges

N’allez pas croire par là que j’ai une belle bacchante, des sourcils qui se touchent et un rire à faire trembler les murs des maisons alentours. Non, non, non.

Quand je parle de ressemblance, je ne pense pas aux attributs physiques mais plutôt à notre capacité commune à savoir lever le coude.

Alors quand après une bonne dizaine de bières, j’ai demandé à enchaîner sur une téquila-vodka-gin « sans glaçon sinon c’est noyé », j’ai senti dans le regard dubitatif et soudainement déprimé de Kelly que décidément il ne pourrait jamais me présenter à sa mère.


Hypothèse 5. On n’a pas le même sens de l’humour

Je dois avouer que le voir lorgner sur ma poitrine légèrement vêtue, sur le coup, cela ne m’a pas complètement déplu. Imaginez, le plus grand surfeur du monde vous trouvant « mammairement » très à son goût, il y a pire comme situation.

J’ai juste moyennement apprécié quand il m’a demandé si j’envisageais très prochainement une chirurgie esthétique des seins. Lui par contre, ça l’a beaucoup fait rire de voir ma mine déconfite.

Mine qu’il a immédiatement copiée quand je lui ai demandé s’il envisageait une implantation capillaire « surtout que maintenant ils en font des très belles », lui ai-je assuré.


Dans tous les cas, quelle que soit la raison pour laquelle, il ne m’a pas couru après mon regrettable refus de le suivre dans son van orange, je tiens à lui dire ceci :

Kelly, si tu me lis et je suis sûre que c’est le cas, et si tu veux que l’on remette les choses à plat, je te propose de faire feu de tout bois et de repartir sur des bases saines. Aujourd’hui, je n’aurai que trois mots pour toi : oui, oui, oui ! Quant à tes cheveux, je suis prête à fermer les yeux dessus. Appelles-moi. Kiss xxx.


Image by © E.J. Camp/Corbis via Flickr