Si vous croyez que j’en ai fini avec Paul Newman, vous vous trompez. Ce ne sont pas les trois lignes que j’ai lancées l'autre jour sur les yeux bleus qui me suffisent. Pour rendre hommage à un acteur disparu, il n’y a qu’à aller voir ses films ; c’est ainsi que l’autre jour j’ai vu (pour la première fois) Le Gaucher (The Left-Handed Gun), d’Arthur Penn, film de 1958 (évidemment pas le meilleur cas de figure pour admirer les yeux bleus de Paul puisque c’est un film en noir et blanc). La fameuse histoire de Pat Garrett et Billy the Kid.
Intéressant aussi, le rapport de Billy à Tunstall, l’homme qui le recueille au début du film, errant épuisé dans le désert, et qui lui fait confiance contre l’avis de ses compagnons. Alors qu’il le connaît très peu, Billy développe pour lui une relation intense d’affection, de respect et de dévouement, qui va déterminer son destin puisque quand Tunstall est tué par le shérif du comté de Lincoln et ses hommes, c’est pour le venger que Billy the Kid se lance dans cette expédition punitive qui le conduira à sa perte. Pas difficile d’y voir une recherche d’image paternelle, d’autant qu’il nous est dit expressément que le père de Billy a abandonné sa famille.
Comme vous le savez peut-être sans doute, le scénario du Gaucher est basé sur une histoire vraie. Billy the Kid s’appelait en fait Henry McCarty et fut réputé pour avoir tué vingt-et-un hommes, un pour chaque année de sa (courte) vie qui s’acheva en 1881, abattu par son ex-ami et shérif du comté de Lincoln, Pat Garrett, à Fort Sumner au Nouveau-Mexique. Pat Garrett publia par la suite un livre très populaire racontant son histoire, The Authentic Life of Billy The Kid.
Fuligineuse
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