Hier alors que sirotais un Boga Menthe, tranquillement attablé dans un des nombreux café de l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, j’ai par hasard entendu le discourt que tenait un type, apparemment un journaliste, à son copain.
Celui se plaignait de ne pas pouvoir écrire aussi librement qu’il le souhaitait et sur des sujets qui lui semblait plus intéressants que ceux traités par son journal.
Journeaux
D’après lui, il y a 3 grands problèmes dans le journalisme tunisien:
- La censure pratiquée par l’état sur certains sujets
- L’autocensure pratiquée par le journal pour des raisons politiques mais surtout économiques
- Le manque d’intérêt croissant des tunisiens à lire les journaux.
A mon humble avis, monsieur le journaliste, c’est en vous que se trouve le vrai problème. En effet, au fur et à mesure que les technologies de l’information se sont banalisées, vous vous êtes spécialisé dans le simple et bête copier coller. Que se soit à partir des informations dispatchées par l’Agence Tunisienne de Presse (la ATP) ou à partir d’entre média.
Or aujourd’hui et grâces à ces même technologies que vous plagiez, l’internaute a un accès directe aux sources même des informations. Par contre ce qui manquera toujours aux tunisiens c’est une analyse de l’information et c’est ça votre job!
De plus, si vraiment vous avez quelque chose à dire, prenez exemple sur tous ces bloggers tunisiens. Vous y trouverez peut-être des raisons d’espérer, des raisons de ne pas baisser les bras,…
Mais, surtout vous comprendrai que le web est le futur de la presse en Tunisie mais que celui-ci est entrain de vous filez entre les mains car petit à petit, l’information est en train de devenir communautaire et donc votre rôle risque de diminuer pour ne pas dire s’éclipser devant d’autre forme de journalisme !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble