« J’ai un ami. Il est d’origine chinoise et cambodgienne. (…) Il est de religion bouddhiste. (…) Dans le bouddhisme, me dit-il, on est sensible à la compassion mais à la compassion vis-à-vis des siens en difficulté ; les autres, c’est leur problème.
(…) l’action des ONG se déploie partout dans le monde, (…) les plus nombreuses viennent des pays de tradition chrétienne (…) »
L’aventure du christianisme par Jean de Montalembert (cerf) – pages 240 à 242.
Enfin quelqu’un de sérieux qui pense comme moi ! Ayant passé dix ans de ma vie en Asie, j’ai souvent relevé l’incrédulité des mes interlocuteurs restés en terre de culture occidentale devant mon expérience du bouddhisme. Le bouddhisme tel que je l’ai vu vivre par le Birman et le Thaï moyens, c’est surtout « chacun sa m… ! »
Après quelques mois passés à Rangoun entre église, mosquée et temple bouddhiste, j’avais surtout conclu que le bouddhisme était de loin le plus bruyant. Toutes les nuits, des haut-parleurs diffusaient aux riverains les mélopées des moines. D’après les Birmans que j’avais questionnés, le but des moines était de faire acquérir des mérites à leurs voisins en les empêchant de dormir !