J'ai un truc, je ne sais pas quoi, coincé en travers du gosier. Un truc que j'ai mangé sûrement ? Hier ? Non, hier j'ai dordîner de bonne heure et résultat j'ai fait un cauchemar bourré de banquiers farcis au petit porteur, une horreur en matière de matière grasse. C'est un indice défectueux, un CAC aux fruits véreux, un Nikkei aux grandes oreilles en formes d'index des cotations, un Dow jones très rock n'roll qui jerk et swing et be bop alula roll ovaire pull this tower ! Enfin bref, un chat efflanqué que je flanquerai bien par la chatiere aurifère du palais Brognard, si au palais Brognard il se passait encore quelque chose d'important pour ce qui consterne les masses.
Les bourses n'ouvrent pas ! Les bourses clôturent à la baisse ! Les bourses s'effondrent ! Les places boursières se tournent vers les liquidités ! Ah, les liquidités ? Mais c'est nous ça, les liquidités ! Ouache ! Faut être solidaires ! Avec tous les emplumés de l'oseille falsifiée, les petites frappes de la finance, les encularinsses de je-te-mets-la-main-à-la-poche-et-tu-dis-rien-sinon-gare-au-chômage ! Est-ce pas ? Oui c'est ... Mais je voudrai dire, tout de même, que vous y allez un peu fort, non ? solidarité ! Qu'ils nous clament dans le poste. Un grand bank Aid, peut-être ? Au stade de France avec tous les artistes qui pleurent juste, sur leurs droits d'auteur au plagiat ... We are the World ! We are the childrens ... and let's start giving !
Mon banquier me téléfaune : Allo ? Cher ami, que pensez vous d'un petit crédit à la consumation ? Faut voir ! Je lui réponds. Alors c'est bien d'accord, mettons 18 % et n'en parlons plus ! Je sens bien que derrière lui toute l'agence est suspendue à mon pouvoir de dire oui ... Je laisse filer un peu de secondes, histoires que les carottes cuistrent à point ... Je vous passe mademoiselle Hamoudi, votre nouvelle chargée d'affaires ! Celle là pour être chargée, elle est chargée ! Chaque fois qu'elle me pompe ... Les intérets du découvert, elle peut pas s'empécher de laisser bailler son décolleté de machine-outil. C'est que j'y peux rien monsieur Lephauste ! c'est les lois bancaires, voyez vous ... Ce que je vois salope c'est que ton soutif de Monoprix sent le silicone, pire qu'un joint neuf autour du bac de douche. C'est que j'y peux rien ? On se croirait à Nuremberg ! Oui c'est vrai j'ai signé les ordres pour les convois mais c'était pas mon idée ! Pas mon idée ? On s'en doute, des idées faut une cervelle pour en avoir, est-ce pas ? Oui c'est !
En attendant, ceux qui ont un passeport pour le Berry seraient bien inspirés de s'en servir avant que l'on ne mette en place la ligne de démarcation car de fichus souvenirs, de ceux dont les bougeoirs bohèmes rafolent, le swing et les semelles compensées et le pain à la sciure, vont se voir propulsés au rang de new deal par les philosophes de la consciente absence de sens !
Et pour finir car j'aime bien finir, je me rappelle de cette petite bluette néo punk ! "La crise économique c'est fantastique ! La décadence c'est la bonne ambian ...an ... an ... an ... ce !
Aller, à moinsse !