Leur capitulation

Quand cela tourne au vent mauvais, si mauvais que la bourse américaine déclare « capitulater » et le terme est d’origine yankee, pour renseigner une situation inqualifiable de déroute vers le pire ! Le discours des politiques à la tête des démocraties libérales s’entête à voir dans ce méga crash une simple question de « fuite de confiance » et non pas le glas de la faillite d’un système trop longtemps livré à lui-même, et s’obstine à présenter des raisons d’ordres « morales » à une situation brutalement si immorale qu’elle touchera si peu les économies réelles et balayera d’un coup les honnêtes gens les jetant dans la rue. Le titre de General Motors a perdu plus de 80% de sa valeur, celui de Renaud plus de 70 ans, les montres SWATCH, une autre aussi solide et prospère dans l’agros alimentaire et j’en passe, tant d’entreprises, autant de drames en perspective pour des porteurs de gamelles aux petits matins glaciaux en route pour leurs usines, n’ayant rien eu à foutre avec les manigances des voyous de la finance. C’est criminel et c’est d’une ampleur que cela nécessite une révolution pour qu’enfin des potences soient dressées, mais les temps sont ce qu’ils sont.

Alors pour ne pas trop en rajouter à la sinistrose ambiante, les temps sont aussi ce qu’ils sont, je me propose de dédier ces jours qui viennent à l’art du nu, contribuera t-il à nous remonter le moral…pendant que nous continuons d’être plumer de plus belle !