Magazine Journal intime

L l 5

Publié le 13 octobre 2008 par Thywanek
Les lèvres séparées du plus loin sur la plaine
Qu’on peut sentir s’éteindre une respiration,
Absorbent les noirceurs des songes que les peines
Accablent de distance et de dévastation.
Là je te sais, ma bête, aux sueurs venimeuses,
Ne survivre en cette auge de chair qui s’entrouvre,
Crevasse au fond rempli de fleurs marécageuses,
Qu’avalant les déchets dont ton cœur se découvre.
Mais vaine auscultation, au fur et à mesure,
Rien n’apparaît jamais que toi, ma créature,
Fantôme que je sens s’avancer, s’avancer,
De plus en plus défait, et de plus en plus tendre,
Familier de lumières dont je dois m’éprendre
Pour que ton lit muet en soit ensemencé.

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