Magazine Journal intime

MERCI La Poste

Publié le 14 octobre 2008 par Rim
Paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue. [Jules Renard]
Aujourd’hui, une fois de plus, j’ai du tester mon self-control en allant à la poste ; il se porte bien, c’est la bonne nouvelle de la journée. J’avais un courrier à poster et j’avais pioché dans ma collection de timbres pour partager ma passion du sport olympique. Manque de bol, il manquait quelques centimes pour trois grammes supplémentaires. En personne civilisée je prends un ticket ; numéro 320. Cool, le tableau lumineux affiche 312 et tous les guichets sont ouverts.
Sauf que j’avais oublié qu’à la poste ça ne passe pas comme ça. Une bonne demi-heure d’attente. Heureusement que la brave dame a le sourire bien lumineux.
Petit conseil quand vous avez un saut à faire à la poste, choisir entre deux options :
- Primo, prendre un bouquin. C’est civilisé et l’attente devient moins pénible. On a largement le temps de terminer 1 ou 2 chapitres.
- Secundo, se munir d’un réveil. A raison de 5 minutes par numéro on peut profiter pour une petite sieste. C’est moins civilisé certes, et moins « citoyennement » responsable, mais ça pourrait être une solution.
Personnellement, j’avais opté depuis longtemps pour la première solution; je garde toujours un livre dans mon sac, et quand j’y arrive démunie de toute assistance culturelle (comme aujourd'hui) j’en profite pour tester mes capacités de gérer un stress, car pour stressant, l’attente devant la léthargie de l'humanité est une véritable mise à l’épreuve de notre caractère pressé.

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LES COMMENTAIRES (1)

Par Michel
posté le 15 octobre à 10:40
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On restrouve Chevallier et Laspalès avec toute la réalité du quotidien de la poste. Au bout d'une vie à fréquenter les bureaux de la poste j'ai fini par avoir un livre "soudé" à mon sac. c'est la meilleure façon de tuer l'attente avant qu'elle ne nous tue.