Se peut-il qu’il me fasse oublier les tourments de mes amours contrariées, sans cesse reportées, toujours recommencées, - qu’une faim apaisée assouvisse la douceur, - qu’une nuit d’abandon se gorge de cette force inaliénable : l’amour physique, ?
(Temps! espace! - Amour, miroir ! – notre irréalité mitoyenne est intouchable ! – puisque sans issue, la seule, - La mort, la vérité, - Beauté insupportable, qui s’approche !)
Que les rives du désert comblent l’aridité des amours englouties et qu’on accueille les mystères du hasard comme oasis bienvenues ?…
Mais l’ange qui nous rend curieux, ce fil invisible sur nos zygomatiques est bien sûr irrésistible. Avancer ou chuter.
Rire à l’écran reflétant, par l’idée et le mot; aux délices, par l’écho de la page et de la vague assourdissante; aux larmes coulant de plaisir, dans un tempo démoniaque.