Se referme entre des horizons qui s’éteignent
Un nouveau pays mien, une principauté,
Conquis sur un réel où des concrétions feignent,
D’avoir sur l’au delà de nobles privautés.
Un peuple souterrain enlève cette terre,
Aux contingences des mécaniques satrapes,
Et à l’immense vie que je possède entière,
En ajoute l’étendue que l’abandon frappe.
Grandi de ce trésor par la soif des vampires,
Dans l’écrin d’une valse à la scène sauvage,
Au pas décomposé dans le fol habillage
De vents marins dressant leurs délirants soupirs,
Je m’emporte au milieu de leurs embruns d’éther
Et revient me poser sous mon toit solitaire.