Il l’exaspérait à contrôler son poids matin et soir. Elle lui conseilla d’afficher sa courbe de poids dans le salon, mais il trouva l’idée de mauvais goût.
Son acharnement à « garder la ligne » la culpabilisait, elle qui ne savait résister ni à un carré de chocolat ni à un apéritif. Plus son mari se montrait volontaire, plus elle se relâchait, le principe des vases communicants appliqué à la vie de couple.
Quand elle dépassa la barre des 80 kilos, elle décida de rajouter du sucre dans tous les plats qu’elle lui préparait. Il ne serait pas dit qu’elle grossirait seule !