Deux poids… et pas de mesures !

Mon post précédent portait sur la marginalité et ses limites…
Ces dernières ont été définitivement franchies par Guillaume Depardieu, auquel mes conseils avisés auraient certainement fait une belle jambe… surtout qu’il avait déjà un pied dans la tombe !
Mais coupons-là cette ironie déplacée : il reste encore, pour nous réjouir, les frasques de Sami Naceri, qui semble toujours confondre l’avenue Georges V avec les allées sombres de Villiers-le-Bel, riante cité de la banlieue parisienne, qui abrita votre serviteur durant les sept premières années de son existence.
À chacun son destin.
Celui des habitants de ces cités semble malheureusement tout tracé, surtout si j’en crois l’excellente émission de Béatrice Schönberg « Ils font bouger la France ».
Le numéro du 14 Octobre dernier était consacré aux différents aspects de la crise du logement.
Entre les « nouveaux pauvres » qui se retrouvent SDF malgré un CDI et les futurs riches qui attendent avec impatience de pouvoir profiter de leur achat en viager, nous avons eu droit à un portrait peu flatteur de la nature humaine, entre mesquinerie et médiocrité.
Mais avouons-le : le plus souvent, nous regardons ces émissions pour nous sentir moins minables ou moins misérables que ceux qui viennent ainsi y rendre publique leur vie privée… en l’occurrence privée de l’essentiel, à savoir d’un logement et d’un minimum de dignité.
Christine Boutin joua avec courage son rôle de bouc émissaire, face à un Augustin Legrand carrément remonté, à l’image de ces tentes qui devront bientôt l’être, au bord du Canal Saint Martin, et ce malgré les promesses de Nicolas Sarkozy.
Eh oui, que voulez-vous ? Il semble plus facile de mettre la main au portefeuille pour sortir de la m… des traders irresponsables que de réquisitionner des appartements vides afin d’éviter à des sans-logis (non-responsables) de crever de froid cet hiver !