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Se soir, je suis de garde! (1/3)

Publié le 17 octobre 2008 par Kiffegrave @kiffegrave

Se soir, je suis de garde. Mais pas n’importe quel type de garde. Non, se soir il en va de la vie ou de la mort de centaine de villageois!

Depuis plusieurs mois déjà, ils sont la victimes d’étranges phénomènes. Des habitants disparaissent sans laisser de traces. Ont entends plus les animaux,… c’est le silence absolu. Même les corbeaux, d’ordinaire sir bruyant, se sont fait rare.

C’est comme si la vie avait fait ses valises et quitté cette douce province de la Tunisie: Dogga.

Temples des Sacrifices

Temples des Sacrifices

Au début, tous ont cru à une farce de jeune écoliers! Mais voilà, il n’y a pas d’écoliers là-bas! Ni même d’école!!! Que de vieux paysans et quelques bêtes.

Tout a commencé lorsqu’un touriste, irrespectueux, voulant faire rire sa compagne et soulager sa vessie, eu l’idée de se soulager au pied des ruines du temple du capitole, dédié à la triade Jupiter, Junon, Minerve.

Ce fut peut-être son dernier exploit! En effet ils disparurent comme par enchantement et depuis chaque nuit de pleine lune, un des villageois disparait à son tour.

Que se passe-t-il donc dans ses contrées?

C’est un ami, dont le frère a disparu qui nous a alerté et qui nous a demandé de l’aide. Nous sachant de bons chasseurs de sangliers et férus d’aventure, il savait d’avance que nous serions à ses côtés!

Et nous voilà donc, la assis par une froide nuit d’automne. C’est effrayant: pas un bruit, pas un mumure. Même l’herbe ne crisse pas sous nos pieds. Nos chiens, d’ordinaire si agités, prêts à bondir sur la moindre proies sont calmes pour ne pas dire apeurés.

ils se tiennent derrière nous. Nous leurs maitres! Mais maitre de quoi?  De rien. Il fait froid mais la nuit est claire et la voie lactée resplendissante de mille étoiles. La lune est la et bien la. Au-dessus de nous éclairant nos pas comme on éclaire le chemin d’un condamné à mort pourqu’il n’ait pas de doute sur son funeste destin!

Nous sommes là, les uns collés aux autres. C’est la première fois en 15 ans de chasse que personne ne se propose d’aller en éclaireur. Mais de quoi avons nous peur? Nous sommes armés aux dents.

Haze, redoutable!

Haze, redoutable!

Et pourtant nous n’étions pas tranquille. Peut-être est-ce parce que les villageois ne nous avaient manifesté aucun santiment de joie en nous voyant partir vers les ruines de Dogga!

Ou alors est-ce les pleurs des femmes qui nous ont supplier de retrouver leurs parents disparus.

Je n’en sais rien. Mais aussi bien moi que mes compagnons sommes décidés à en avoir le coeur net!


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