"Avant que l'infidèle à la beauté assassine, ne me morde la main, ne me couronne d'épines, désadorer l’adorer
Avant que ses baisers ne deviennent couteaux, que ses bouquets de fleurs ne me fassent la peau, désadorer l’adorer, mais arborer ce chagrin si haut, que je porte, beau comme un drapeau, en vainqueur, dont on admire le sort, courageux, qui sait aimer trop fort, car comme les dieux qu’on adore adorer j’adorais l’adorer.
J’ai été si vivant chaque minute, chaque seconde, mais avant d'abhorrer ses humeurs vagabondes, désadorer l’adorer.
Avant que l'infidèle à nouveau ne sévisse, qu'inéluctablement, le destin s’accomplisse, désadorer l’adorer, mais arborer ce chagrin si haut, que je porte, beau comme un drapeau en vainqueur dont on admire le sort, courageux, qui sait aimer trop fort, car comme les dieux qu’on adore adorer, j’adorais l’adorer.
Désadorer l’adorer..."
Etienne Daho (L'adorer - L'invitation)