Ce matin, je remplissais un petit questionnaire sur un site web, afin d’obtenir une fiche-recommandation de routine de soins pour ma peau. Le quiz devait cibler mes besoins en fonction de mon type de peau, notamment.
Toutefois, en répondant à la (délicate!) question de l’âge, j’ai ressenti un certain malaise. Embarras causé par des catégories prédéfinies, à savoir 20, 30, 40 et ainsi de suite. J’ai évidemment cliqué sur la bulle contenant le chiffre 20, pour ensuite éprouver une petite once de tiraillement. Car en vérité, je me situe bien plus près du 30 que du 20. La même situation se reproduit chaque fois que je réponds à un sondage ou que je prends part à un concours. J’ai toujours cette sensation de malaise qui m’envahit puisque ces tranches d’âges fixes incorporent mal mon positionnement face à un chiffre qui me trahit parfois. Dans le cas mentionné précédemment, puisqu’il est question de mon type de peau, oui, je dénote lentement (mais sûrement) quelques signes de vieillissement. Ils sont mineurs. Malgré tout, il subsiste encore quelques problèmes de peau avec lesquels je devais me battre lorsque j’arborais fièrement la jeune vingtaine, bien que ces défauts dermiques se résorbent aujourd’hui. Je me sens à mi-chemin entre deux mondes. Toutefois, et je crois que je n’aurais jamais pu avouer une telle chose auparavant, je préfère nettement cette enveloppe cutanée qui est mienne aujourd’hui et que je considère beaucoup plus belle que celle dont j’étais pourvue à 20 ans.
De plus, je fais une très nette distinction entre mon âge physique et mon âge “mental”. Alors, à quand la question “quel être votre âge mental” dans ces tests et sondages?