La première impression est souvent la bonne, dit-on ? Eh bien, je serais vraiment mal barrée si les gens s’arrêtaient sur leurs premières impressions me concernant.
Aux dires de mes proches, à première vue, je fais froide et hautaine. Il paraîtrait même que d’un simple regard, je dissuade quiconque de m’approcher. ‘‘Champ de Mine à l’horizon, fuyez les mecs’’ !
Les plus ‘‘imprudents’’ qui tentent un petit rapprochement -à pas de loup quand même, parce que bon, imprudents certes mais conscients tout de même qu’il semblerait que la petite soit à ménager- sont étonnés de découvrir mon âge ! On me donne facile, 5 ans de moins si je n’ouvre pas la bouche, mais dès que je fais état de mon intelligence et de ma culture on m’en rajoute facile 3, au 5 que l’on m’a préalablement enlevé bien sûr ! (Je ne vous ferais pas l’offense de vous faire le calcul : vous risqueriez de considérer cette attention comme de la condescendance !)
Si besoin, donc, n’hésitez pas à relire le passage si la compréhension s’avère difficile à la première lecture !
Tout ça pour dire qu’au train où vont les choses, à 30 ans, j’en ferais 25 ! Ce qui n’est pas pour me déplaire ! Vue la conjoncture actuelle qui semble vouloir intégrer les pénates de Dame Pérennité, les économies sur les crèmes anti-rides, c’est toujours ça de pris !
Les plus ‘‘téméraires’’ qui eux fouinent dans mon périmètre de sécurité pensent que mon patronyme doit sûrement être inscrit sur toutes les listes des AA de la ville, si tant est qu’il puisse exister plusieurs listes et/ou plusieurs centres de désintox dans la bourgade où je traîne mes guêtres ! ‘‘Téméraires de mes deux’’, je ne ressens nullement le besoin de m’injecter des litres d’alcool dans le sang pour passer une bonne soirée ! D’une, un mioche de cinq ans tiendrait mieux l’alcool que moi, de deux, j’aime être consciente quand je fais sciemment des conneries ! Si les effluves d’alcool m’empêchent de me souvenir de mes forfaits peu glorieux (?), pas la peine de faire des conneries dans ce cas-là !
Enfin, les plus ‘‘suicidaires’’ -kamikazes à leurs heures perdues- sont tous, sans exception, étonnés de découvrir mes talents de
cuisinière chevronnée, car vue ma tronche, sont persuadés que pour survivre, je me ravitaille chez les fournisseurs officiels de plats cuisinés je m’invite à la tablée de Tata MARIE ou de
Tonton William (Saurin)…
En gros, on me prend pour une Bridget Jones...
Ce qui est loin d’être flatteur, vous en conviendrez !