Elle maîtrise le trait Ilda, elle s'essaye à l'art du portrait avec un sérieux et un don d'observation que je lui envie. Ses oreilles sifflent, "le courant électrique dans la tête", elle peint ses copines nues, alanguies, androgynes étranges.
Elle admire les sioux Ilda, c'est une nomade qui reste enfermée, une enfant de la balle, pas de bol... Un jour elle sortira, Ilda. Ses oreilles ne siffleront plus, elle retrouvera les routes, les voyages, les amis, la famille, la fête. Ce jour là, tu m'écriras Ilda ?