Magazine Journal intime

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Publié le 21 octobre 2008 par Nalak

J’ai envie de prendre le large. M’en aller voguer vers des horizons lointains, loin de tout, de tous. Mais lorsque je dis “tous”, je pense plus particulièrement à tous ces gens qui ne savent pas saisir la réelle valeur de la vie. Je regarde autour de moi, et je me rends compte que le monde a changé. C’est fou comme mes perceptions ont pu changer en quelques mois. Il suffit d’un rien. Quoique cette notion de rien n’est de loin anodine, puisqu’elle aurait pu retirer une vie, et en retire ailleurs. Et je me rends compte de ce qui m’entoure. Enfin. Telle une prison qui s’ouvre, des barreaux qui tombent, je regarde autour de moi et je vois des gens tristes, anxieux, stressés. Je vois des adolescents qui ne savent parler que d’argent, de maquillage, d’acheter ceci, cela. Et c’est là que je sens monter en moi comme un malaise. Les gens passent leur temps à se plaindre. Vous ne pouvez pas me dire le contraire. Cela fait quelques mois que je me détache, que j’observe, tel un scientifique qui observe un événement. Je vois des gens en colère pour des futilités, je vois des gens se plaindre parce qu’un tel et bête, Stéphanie est conne car elle a osé dire que Jessica n’aimait plus son mec alors que ça fait déjà deux jours qu’ils sont ensemble, des histoires de famille qui n’auraient lieu d’être, des amitiés rompues pour des raisons la plupart du temps absurdes… Je tiens à signaler que toute ressemblance avec des événements ou personnes ne serait que pur hasard. Toujours est-il que ce monde est pourri. J’ai du mal à trouver d’autres mots. C’est le seul qui me vient à l’esprit. Alors oui, certains d’entre vous qui liront cet article penseront et me jugeront à tord, combien d’entre-vous allez penser que je me sens supérieur ? Alors que je ne vaut pas plus que vous ? Beaucoup dans doute je ne sais pas. Difficile de se juger alors même que l’on trouve que ce qui nous entoure est pourri. On ne peut que penser être supérieur. Alors que ce n’est sans doute pas le cas, étant donné le fait que nous vivons tous dans ce système.

Cet article est peut être un coup de gueule. Ça l’est même. Oui. Alors chérissez ceux qui vous sont proches, aimez les, pensez à eux, et oubliez un peu tous ces détails futiles qui alimentent votre quotidien, car au fond cela ne vous définit que d’une manière péjorative. Alors prenez toujours le temps de ne pas oublier vos proches, car plus tard nous aurons toujours le temps de nous en souvenir, souvent avec regret.

Vous ne savez pas la chance que vous avez, ou alors vous l’oubliez trop souvent, que celle d’avoir une famille, des amis, celle de vivre, celle d’être vivant. Alors prenez cinq minutes, tempérez. Prenez du temps pour vos proches. Ils nous donnent trop souvent plus que ce que nous leur rendons.

A tous ceux que pour qui j’éprouve une affection particulière, que ce soit mes parents, mon frère, mes grands-parents, ma bien aimée, mes amis, peut être que je ne le vous dis pas assez souvent, voire même jamais; je suis comme ça, un être social et asocial à la fois, qui aime communiquer mais à la fois ne pas parler, mais je tiens à vous le dire encore une fois… Je vous aime.

Prenez le temps de ne pas les oublier, car plus tard nous aurons toujours le temps de nous en souvenir.


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